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Le rôle de l'optimisation dans les réseaux 5G

Miniature F5
F5
Publié le 16 février 2017

Comme nous le savons tous, la 4G et la LTE sont conçues pour améliorer la capacité, les débits de données des utilisateurs, l’utilisation du spectre et la latence.

La 5G représente bien plus qu’une simple évolution du haut débit mobile.

Il s’agira d’un élément clé du futur monde numérique et de la prochaine génération d’infrastructures à très haut débit omniprésentes qui soutiendront la transformation des processus dans tous les secteurs économiques. Cela représentera également un changement radical dans la capacité à répondre à l’ampleur et à la complexité croissantes des demandes du marché de consommation.

Bien que la 5G soit encore en phase d’évolution, son développement sera clairement influencé par la nécessité de prendre en charge trois cas d’utilisation spécifiques (qui auront tous un impact sur des domaines émergents comme les véhicules autonomes, la télémédecine et l’Internet des objets) :

  • Haut débit mobile extrême (EMB)
  • Communication massive de type machine (mMTC)
  • Communication de type machine ultra-fiable (uMTC)


Pour donner vie à ces projets, il faudra une adaptation tant du côté de la radio que du côté du réseau. Par exemple, les services peuvent être centralisés et dans certains cas distribués. Cela dépendra à la fois de la fonction de service elle-même (certaines fonctions de service seront naturellement centralisées ou distribuées) et, du point de vue du cas d'utilisation, de l'accès à la technologie et du type de performances requises.

Disposer d’une technologie potentiellement capable d’appliquer des fonctions indépendantes du protocole sous-jacent donne aux fournisseurs de services la flexibilité de mettre en œuvre des services presque partout dans le réseau.

Le Mobile Edge Computing (MEC), qui permet à la périphérie du réseau de fonctionner dans un environnement isolé du reste du réseau et crée un accès aux ressources et aux données locales, est susceptible d’avoir un impact ici. En effet, Research and Markets l’a identifié comme une opportunité de marché de 80 milliards de dollars d’ici 2021.

L’optimisation et l’accélération des protocoles de transport deviendront encore plus importantes pour les réseaux nécessitant une faible latence et la capacité d’atteindre des performances élevées en peu de temps. Dans ce cas, il est recommandé de disposer d'une fonction d'optimisation TCP fonctionnant en différents points du réseau et, en particulier, au plus près de l'utilisateur final en termes de RTT/Latence. Cela permettra des réactions plus rapides en cas de changements des conditions du réseau, ainsi que de demandes de services/applications.

En approfondissant les détails, l’optimisation TCP pourrait devenir hiérarchique et distribuée, où différents proxys communiquent entre eux, créant ainsi des connexions intermédiaires point à point « fiables ». L'objectif ici est de permettre une retransmission plus rapide en cas de perte de réseau, quelle qu'en soit la cause (congestion, réacheminement du trafic IP, perte temporaire de connexion sur radio ou connexion fixe, etc.)

Un autre élément important à prendre en compte est la capacité de déploiement des fonctions d’application des politiques et de pilotage du trafic sur les réseaux 5G dans différentes parties du réseau. D'un point de vue architectural, les mêmes concepts et capacités d'optimisation TCP s'appliquent ici. En d’autres termes, la capacité de distribuer les fonctions peut se produire à n’importe quel point du réseau et pour tout type de trafic. Cela peut inclure la direction du trafic, la manipulation de vidéos ou le fonctionnement en tant que fonction de passerelle pour les services basés sur l'IoT. Ces fonctions peuvent être orchestrées par les technologies F5 , en supprimant et en rajoutant des protocoles de tunneling existants.

F5 commence à se démarquer de la foule dans cet espace en raison de sa capacité à gérer, analyser et manipuler le trafic de la couche 4 à la couche 7, en injectant, supprimant ou modifiant du contenu. Cela inclut à la fois le trafic de la couche applicative (tel que HTTP, SSL, etc.) ainsi que les protocoles réseau (comme le trafic encapsulé dans le protocole de tunneling GPRS pour le transport sur réseau mobile). En exécutant une fonction de réseau virtuel (VNF), il devient possible d’atteindre des niveaux élevés de distribution et, en fin de compte, la capacité de mieux monétiser, sécuriser et optimiser les réseaux des fournisseurs de services.